©Juan Amaya. Montserrat, 1958
J.L. (Paris 1909 –l’Escala 1994) avait 43 ans lorsqu’il s’est installé définitivement à Barcelone pour se consacrer professionnellement à la photographie. Il a clôturé une ère marquée par un mode de vie qui, du fait des différentes activités menées, l’a amené à voyager à travers le monde.

Fils d’un marchand de chevaux d’origine gitane et de la propriétaire d’une maison de couture à Paris, il se lance rapidement dans le monde du cinéma. En 1931, il commence à travailler à la commande de certains studios à Paris, puis travaille à l’édition et plus tard à la production. Il a collaboré avec plusieurs réalisateurs dont Abel Gance.

 

En 1940, il s’est rendu en Espagne alors qu’il cherchait des endroits pour un film sur Christophe Colombe qui n’a jamais été tourné en raison de la situation de guerre en Europe. Il a rencontré le directeur général de la cinématographie de l’époque, qui lui a offert la possibilité de travailler sur diverses missions et a séjourné à Madrid.

 

En 1949, il s’installe à Barcelone avec l’homme d’affaires de théâtre Arthur Kaps et devient son bras droit. Plus tard, loin des tournages, il a travaillé comme restaurateur de meubles.

Il a rencontré le comédien Robert Lamouret et l’a accompagné comme secrétaire lors d’une tournée mondiale. Avec lui, il a voyagé en Angleterre, en Australie, en Grèce et en Italie. À la fin de la tournée, il rejette la proposition de voyager aux États-Unis, et en 1952, il s’installe à Barcelone où il tombe amoureux de Rosario Amaya, une gitane qui a travaillé comme modèle pour les artistes. Il s’est marié et a commencé son activité de photographe indépendant.

Francesc Català- Roca lui a fourni des contacts et à partir de là, il a collaboré dans différents médias : La Vanguardia, La Gaceta Ilustrada, Pomezia, une publication de l’évêché de Barcelone, et Sant Jordi, le magazine du Conseil provincial de Barcelone. Il crée son propre laboratoire dédié à la photographie publicitaire.
En 1975, après le démantèlement des quartiers gitans de Barcelone, il s’installe dans celui de la Mina et en raison de problèmes de santé il quitte la photographie et se consacre au projet d’un livre sur la culture gitane. Les quatre fers en l’air, qu’il n’a pas publié malgré l’intérêt initial manifesté par la maison d’édition Plon de Paris, spécialisée en ethnologie.
1991 En très mauvaise santé, il s’installe à l’Escala où il décède en 1994.
©Autoportrait,  1960
© Auteur et lieu inconnu  1940

©Auteur et lieu inconnus. Montage de films. 1940